Valestory's

Valestory's Yorkshire Terrier

Yorkshire Terrier

Les dangers de l'été pour nos animaux


Nouveautés


Préserver les chiens des insectes,


des plantes et des produits


chimiques dangereux


Les chiens, comme leurs propriétaires, ont tendance à passer plus


de temps à l’extérieur en été. Malheureusement, le monde grouille


d’insectes, de plantes et de produits chimiques potentiellement


dangereux. En prenant conscience de ces dangers, les propriétaires


peuvent prendre les mesures nécessaires pour protéger leurs chiens.


Les insectes comme les puces, les tiques, les moustiques, les


abeilles, les guêpes et les araignées, peuvent provoquer davantage


qu’un simple désagrément. Bien que les produits de prévention


contre les puces aient contribué à réduire l’infestation des chiens


par les puces, les chiens allergiques peuvent toujours présenter des


problèmes. Les signes d’une allergie aux piqûres de puces peuvent


se traduire de la façon suivante : démangeaisons modérées à


sévères avec chute des poils, plaies cutanées et présence de puces


et/ou d’excréments de puces.


“La prévention a bien évidemment


fait des progrès considérables au


cours des dernières années grâce à


la commercialisation de nouveaux


produits dont la sécurité s’est améliorée”,


indique le Dr Patricia Talcott, vétérinaire, maître de conférences au


Collège de médecine vétérinaire de l’Université de l’État de


Washington. “Néanmoins, les puces peuvent induire des réactions


allergiques sévères chez de nombreux chiens”.


Un chien allergique aux piqûres de puces qui se mordille risque


également davantage d’avaler des puces et d’être ainsi contaminé


par des ténias. Les propriétaires de chiens allergiques aux piqûres de


puces doivent rester vigilants quant à la présence des puces, tandis


que la plupart des autres propriétaires peuvent se fier aux différents


produits préventifs pour prévenir d’éventuelles infestations.


Les tiques transmettent de nombreux micro-organismes qui


peuvent provoquer des maladies chez le chien, notamment la


maladie de Lyme (ou borréliose), l’ehrlichiose, la piroplasmose (ou


babésiose), l’hémobartonellose et la fièvre pourprée des


Montagnes Rocheuses. Bien que les produits préventifs permettent


de réduire le risque, il est toutefois prudent d’examiner avec soin


votre chien après qu’il ait été dans les bois.


“Il faut mieux retirer une tique le plus rapidement possible”,


rappelle le Dr John Reagor, chef du service de toxicologie au


Veterinary Medical Diagnostic Laboratory du Collège de médecine


vétérinaire de la Texas A&M University. “Un examen approfondi


destiné à rechercher les petites tiques rampant sur la peau est très


important. Vous devez également vérifier tous les deux jours. Si


vous ne trouvez pas la tique initialement, elle sera beaucoup plus


visible lorsqu’elle se sera fixée et gorgée de sang”.


Retirer une tique peut s’avérer délicat, avertit le Dr Reagor.


“L’essentiel est de saisir la tique par les pièces buccales au niveau


de la peau. Les dispositifs de retrait des tiques fonctionnent bien


si vous suivez les instructions d’utilisation, c’est-à-dire à ras de la


peau. L’une des choses à éviter est que la femelle gorgée de sang ne


tombe au sol et ponde ses oeufs dans votre maison. Cela pourrait


conduire à une infestation de tiques”.


Se méfier des moustiques


Plus dangereux, les moustiques peuvent s’avérer mortels pour les


chiens en leur transmettant la dirofilariose. Outre l’utilisation d’un


traitement préventif contre la dirofilariose, les propriétaires


doivent tester leur chien tous les ans afin de déterminer la présence


de Dirofilaria s’ils vivent en zone endémique, encourage le Dr


Talcott. Bien que cette maladie puisse être traitée, le processus est


coûteux et agressif, et peut être éprouvant pour le chien. “La


prévention est une bien meilleure idée”, suggère-t-elle.


Il est possible que vous viviez dans une région où la dirofilariose


n’est pas un problème. Des températures nocturnes plus chaudes


empêchent les larves de se développer dans les moustiques.


Cependant, vous devrez prendre davantage de précautions si vous


voyagez dans des climats plus chauds avec votre chien. Vous


devrez alors vous prémunir contre une éventuelle exposition et


utiliser un produit préventif.


Le virus West Nile (ou virus du Nil occidental) déclenche une


maladie extrêmement contagieuse transmise par les moustiques


chez les oiseaux et les chevaux. Bien que les chiens affectés soient


rares, si vous vivez dans une zone où la maladie est endémique,


vous devez conserver votre chien à l’intérieur aux heures où les


moustiques sont les plus actifs pour se nourrir, notamment au


crépuscule. Vous pouvez également utiliser un produit anti-puces


comprenant un répulsif pour les moustiques.


Les piqûres d’abeilles et de guêpes ne sont généralement pas


préoccupantes sauf si le chien est allergique ou subit un nombre


considérable de piqûres. Une réaction d’hypersensibilité, dénommée


anaphylaxie, se produit dans les 10 minutes qui suivent la piqûre. 1


Les signes comprennent des vomissements, une défécation, une


faiblesse, des difficultés respiratoires et des crises convulsives.


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Les chiens de petite taille sont particulièrement vulnérables aux


piqûres multiples ; il suffit de 20 piqûres par kg de poids corporel


pour administrer une dose potentiellement létale à la plupart des


mammifères. 1 Chez un chien non allergique, les piqûres peuvent


être traitées par des compresses froides et des antihistaminiques ;


cependant, toutes les piqûres doivent être prises au sérieux à cause


du risque d’anaphylaxie.


Bien que les morsures d’araignées soient considérées comme rares


chez le chien, elles peuvent néanmoins se produire. La veuve noire


et l’araignée brune recluse (Loxosceles reclusa) se trouvent dans


certaines régions du pays, et peuvent entraîner un état très sérieux


après une seule piqûre. “Nous n’avons que peu d’informations sur


l’incidence des morsures d’araignées, car la plupart du temps,


personne n’est témoin de l’incident”, déclare le Dr Talcott.


L’araignée brune recluse ou l’agressive tégénaire des champs


(Tegenaria agrestis), que l’on trouve dans le nord-ouest des États-


Unis, peuvent provoquer des lésions tissulaires locales sévères au


niveau de la morsure, avec comme conséquence une nécrose de la


peau. Tandis que la morsure d’une veuve noire n’entraîne que peu


ou pas de réaction locale au niveau du site de la morsure, elle


provoque une faiblesse généralisée, une douleur musculaire sévère,


une agitation et une forte salivation. Le propriétaire doit consulter


son vétérinaire s’il suspecte que son chien peut avoir été mordu


par une araignée. Certains sérums antivenimeux sont disponibles


pour contribuer au traitement de certaines morsures d’araignées.


Prendre garde aux plantes vénéneuses


Parmi les plantes vénéneuses que les chiens risquent d’avaler, on


peut citer certains types de champignons, différents fruits et


quelques plantes d’ornement. Bien que la plupart des espèces de


champignons soient bénignes, il est difficile de distinguer celles qui


ne présentent aucun risque. Par conséquent, la consommation d’un


champignon quel qu’il soit doit toujours être considérée comme


préoccupante, avertit le Dr Talcott.


“Les champignons peuvent déclencher des problèmes dans


pratiquement tous les systèmes de l’organisme”, souligne le Dr


Talcott. “La plupart provoquent des troubles gastro-intestinaux,


et, en fonction de l’espèce de champignon, certains peuvent


également être à l’origine de problèmes au niveau des reins, du foie,


du coeur et du système nerveux. La majorité des chiens guérissent


sans problème, mais ceux qui ont consommé des champignons


toxiques pour le foie et les reins ne s’en tirent pas aussi bien”.


Un traitement précoce est essentiel. “Vous devez présenter le chien


et des échantillons du champignon suspect à un vétérinaire le plus


tôt possible”, recommande-t-elle. Le vétérinaire pourra


éventuellement induire des vomissements, puis utiliser du charbon


activé et des purgatifs pour éliminer le champignon du système


digestif. Dans la plupart des cas, l’intoxication par des


champignons sera prise en charge par un traitement


symptomatique et des mesures d’appoint.


Les chiens qui mangent des fruits et des débris d’arbres jonchant


le sol peuvent tomber malades. Les noyaux d’abricot contiennent


des traces de cyanure, un poison, mais il n’est pas le seul fruit


dangereux. Les cerises, les pommes et les pêches contiennent


également des glycosides cyanogènes dans leurs feuilles, leurs


pépins et noyaux et leurs tiges. Les chiens qui mangent de grandes


quantités de fruits avec les pépins peuvent présenter des


vomissements et une perte de l’appétit.


L’avocat contient une toxine, la persine, dans le fruit, les graines,


les feuilles et l’écorce. Bien que les problèmes graves soient rares,


le vétérinaire pourra tenter de vider le tube digestif avec des


émétiques, c’est-à-dire des médicaments favorisant les


vomissements, si la consommation est récente. Le charbon activé


et les purgatifs peuvent également être utilisés.


Le raisin et les raisins secs peuvent également provoquer des


problèmes chez le chien. “Nous ne connaissons pas la quantité de


grains de raisin ou de raisins secs qui entraînera un problème ou


s’il existe une population de chiens plus sensibles”, explique le Dr


Talcott. “Différents laboratoires ont testé un certain nombre de


pesticides, mais aucune preuve à l’heure actuelle ne suggère


l’existence d’un lien avec un pesticide”. En l’attente d’informations


complémentaires, il est plus sage de tenir les chiens à l’écart des


raisins et des raisins secs.


Les plantes d’ornement - en particulier le laurier rose et le palmier


sagoutier - peuvent également être responsables de certains troubles


chez le chien, et plus certainement encore chez les chiots. “Si la


quantité de plantes ingérée est significative, le pronostic est sombre”,


avertit le Dr Reagor. Un chien de petite taille ou de taille moyenne


peut mourir brutalement après l’ingestion de l’une de ces plantes.


Le laurier rose entraîne des symptômes cardiaques, qui se


traduisent par des battements cardiaques très rapides ou très lents.


En revanche, le sagoutier entraîne une destruction du foie, ce qui


rend le chien léthargique et donne une couleur jaune aux blancs


des yeux. Dans la mesure où le foie n’est pas en mesure d’éliminer


les toxines, le tableau clinique dégénère en une perte de


coordination puis un collapsus. Même une faible quantité de


sagoutier peut provoquer une nécrose massive du foie chez le


chien. Le traitement porte généralement sur l’élimination la plus


rapide possible de la plante de l’organisme du chien, puis sur la


mise en place d’un traitement de soutien.


Connaître les produits chimiques


dangereux


Les herbicides, les fertilisants et les insecticides sont des poisons


qui viennent fréquemment à l’esprit comme dangers potentiels


pour les chiens. Cependant, il en existe d’autres. Les raticides,


c’est-à-dire les appâts utilisés pour tuer les souris et les rats, sont


des substances extrêmement puissantes. Il existe cinq catégories


de raticides, chacune présentant un mécanisme d’action différent.


Les plus fréquemment utilisés sont les raticides anticoagulants. Les


autres raticides sont les suivants : la strychnine, qui provoque des


crises convulsives ; la brométhaline qui agit sur le système


nerveux ; le cholécalciférol, qui a une influence sur le métabolisme


du calcium et du phosphore ; et le phosphure de zinc qui provoque


des troubles gastro-intestinaux. Il est important d’identifier quel


raticide spécifique le chien a mangé.


Les signes d’une intoxication par les raticides anticoagulants


peuvent prendre trois ou quatre jours pour apparaître. Des


saignements spontanés constituent la manifestation la plus


courante ; cependant, un chien peut également présenter une


hémorragie interne ou des signes d’affaiblissement et une anorexie.


Certains propriétaires notent une couleur bleu vert dans les fèces.


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Tél. : 01 47 10 29 42 - Fax : 01 47 32 28 43


Les vétérinaires toxicologistes recommandent de suivre les


indications de la notice lors de l’utilisation d’un raticide. Les


propriétaires doivent également s’assurer de placer les raticides


dans des endroits inaccessibles pour le chien, et de choisir si


possible un raticide de type anticoagulant. L’élément positif dans


l’utilisation d’un raticide anticoagulant est que si le chien ingère le


poison et que le diagnostic est effectué correctement, celui-ci peut


être traité avec succès en utilisant du plasma et de la vitamine K.


1 Le vétérinaire pourra effectuer un test de coagulation afin de


confirmer l’exposition éventuelle à un anticoagulant. Le traitement


par la vitamine K doit généralement être administré de façon


continue pendant 3 à 4 semaines. 1 Le pronostic est réservé à bon


chez les chiens présentant des symptômes cliniques.


Dans les zones où les escargots et les limaces sont abondants, on


note également des intoxications fréquentes au métaldéhyde. Le


métaldéhyde, un poison utilisé dans les appâts pour escargots et


limaces, peut entraîner la mort. Cependant, si un chien reçoit un


traitement rapide et survit au cours des 24 premières heures, il


pourra récupérer. Les signes comprennent une salivation excessive,


une respiration rapide, des vomissements, une agitation et des


convulsions continues. Le traitement vise à éliminer le métaldéhyde


du tractus gastro-intestinal et à délivrer un traitement d’appoint.


Heureusement, les nouveaux appâts utilisent le phosphate de fer


pour éliminer les escargots et les limaces, un produit inoffensif


pour les mammifères. “Ces nouveaux appâts sont tout aussi


efficaces, et ne provoquent que peu ou pas de problèmes chez les


animaux domestiques”, assure le Dr Talcott. “Chaque année, le


métaldéhyde pose des problèmes significatifs, aussi un choix plus


judicieux par les propriétaires pourrait améliorer la situation”.


Tous les ans, les centres anti-poison reçoivent de très nombreux appels


sur les herbicides, les fertilisants et les insecticides de la part de


propriétaires inquiets des effets de ces produits chimiques sur leur chien.


Heureusement, les désherbants et


les fertilisants n’ont généralement


que peu de toxicité chez les


mammifères, et sont d’une utilisation


sûre si les instructions de


la notice sont respectées.


“Les cas les plus sérieux surviennent lorsque les produits sont


stockés dans le garage sous forme concentrée et qu’ils sont


accessibles aux chiens. Les chiens évoluant dans les établissements


agricoles présentent souvent le risque de s’intoxiquer avec de vieux


produits conservés dans des remises et des granges”, avertit le Dr


Reagor. “Les propriétaires doivent conserver les produits de façon


sécurisée hors de portée des animaux domestiques”.


Les insecticides peuvent constituer par ailleurs un risque plus


important, car leur toxicité est plus élevée. À nouveau, ils peuvent


être utilisés de façon relativement sûre si les instructions de la


notice sont suivies avec soin. Dans certains cas, les chiens doivent


être tenus à l’écart des zones traitées pendant au moins 24 heures